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Marc AURELE

L'empereur romain et philosophe stoïcien

(121 - 180 ap. J.-C.) dévoile dans ses Pensées pour moi-même les convictions d'un homme de pouvoir en quête de la tranquillité de l'âme. 

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Pensées pour moi-même

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• Chaque matin, dis-toi d'avance : je vais rencontrer un indiscret, un ingrat, un insolent, un fourbe, un envieux, un égoïste. 

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Tous ces vices proviennent chez eux de l'ignorance du bien et du mal.

 

Mais moi, qui sais que le bien est par nature beau et le mal, laid,

et que le pécheur lui-même est par nature mon frère, non par le sang ou la semence, mais par l'intelligence et la part-divine, je ne puis ni être lésé par aucun d'eux - car aucun ne peut me déshonorer - ni me fâcher contre mon frère et le haïr.

 

Car nous sommes faits pour coopérer, comme les pieds, les mains, les paupières et les mâchoires. 

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S'opposer les uns aux autres est contre nature et c'est s'opposer à quelqu'un que de s'emporter contre lui ou de s'en détourner.

 

Extrait Livre II

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